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Les 10 erreurs les plus courantes en location courte durée (et comment les éviter)

  • Photo du rédacteur: Hugo CURT
    Hugo CURT
  • 17 juin
  • 5 min de lecture

La location courte durée est une formidable opportunité de rentabilité… à condition d’éviter certains pièges. Beaucoup de propriétaires se lancent sans mesurer les exigences du métier, et se retrouvent avec des annonces peu performantes, des commentaires négatifs ou une gestion chronophage.

Voici les 10 erreurs les plus fréquentes que je constate au quotidien — et surtout, comment les éviter pour transformer votre logement en véritable machine à réservations.


1. Fixer un prix au hasard

Trop bas, vous perdez de l’argent. Trop haut, vous perdez des voyageurs.

Beaucoup de propriétaires fixent un tarif « au feeling » ou en copiant un voisin, sans prendre en compte les variations saisonnières, la demande réelle ou les événements locaux. Résultat : un logement mal positionné dans les recherches, et un taux d’occupation instable.


Mon conseil : Appuyez-vous sur des outils de tarification dynamique comme PriceLabs, Beyond ou Wheelhouse. Analysez les logements comparables autour de vous et ajustez vos prix en temps réel. Mieux encore : définissez une stratégie de revenu annuelle plutôt qu’un simple tarif par nuit.


2. Ne pas investir dans des photos professionnelles

Les photos sont le premier facteur de conversion dans une annonce. Une galerie visuelle terne, floue ou mal cadrée peut suffire à faire fuir un voyageur, même si le logement est parfait.


Le choix du photographe, de l’heure de prise de vue et surtout de la mise en scène font toute la différence. Chaque pièce doit raconter une histoire. Un salon vide ou une chambre avec un lit froid n’évoquent rien. À l’inverse, quelques coussins bien disposés, un plaid, une lampe allumée, un livre ouvert ou deux tasses sur une table créent une ambiance instantanément engageante. En cuisine, une corbeille de fruits ou un plateau de petit-déjeuner apporte chaleur et vie à l’espace.


Ce type de mise en scène, combiné à une lumière naturelle bien exploitée, peut multiplier le taux de clics par deux ou trois, ce qui se répercute directement sur le nombre de réservations.


Mon conseil : Faites appel à un photographe professionnel spécialisé en immobilier. Avant la séance, prenez le temps de ranger minutieusement chaque pièce, de créer des scènes de vie réalistes et chaleureuses, et de privilégier les prises de vue en lumière naturelle. C’est un investissement généralement rentabilisé dès les premières réservations.


3. Rédiger une description d’annonce bâclée (ou dupliquée)


Une description trop générique, copiée d’une plateforme à l’autre, ou mal structurée nuit à la conversion... et au référencement. Chaque plateforme a ses spécificités : Airbnb valorise le storytelling, Booking préfère les listes d’équipements, Abritel joue la carte de la transparence.


Mon conseil : Créez une description unique pour chaque plateforme. Présentez chaque pièce de façon claire, mettez en avant les points différenciants (vue, standing, localisation, ambiance). Intégrez les mots-clés naturellement pour améliorer la visibilité dans les recherches, et adaptez votre ton selon la cible : voyageur en couple, télétravailleur, famille, etc.


4. Négliger le titre de l’annonce

Le titre est votre vitrine. C’est la première chose que les voyageurs lisent dans les résultats de recherche, souvent au milieu de centaines d’autres logements.


Un titre banal comme « Appartement T2 à louer » ne suscitera aucun clic. Un titre engageant attire l’œil, donne de l’info, et crée du désir.


Mon conseil : Mentionnez des éléments concrets et vendeurs : proximité de la plage, terrasse, vue mer, fibre, climatisation, etc. Ex. : "Cozy Penthouse - 3 min de la plage - Terrasse & wifi haut débit". Testez plusieurs variantes au fil des semaines pour voir lesquelles convertissent le mieux.


5. Mal gérer la communication avec les voyageurs

Dès le premier message, vous donnez une impression. Un délai de réponse trop long ou un ton trop sec peut suffire à faire fuir un voyageur… ou à recevoir un mauvais avis.


Mon conseil : Mettez en place des réponses automatiques pour les premières étapes (confirmation, check-in, remerciement), puis complétez avec un suivi humain. Soyez réactif, clair et chaleureux. Une bonne communication rassure le voyageur, améliore l’expérience… et booste votre classement dans les algorithmes.


6. Mauvaise gestion des entrées et sorties

Un check-in mal organisé peut anéantir tout le reste. Clés introuvables, horaires flous, mauvaise coordination avec la sécurité ou le personnel d’accueil : ce sont les premières sources de stress pour un voyageur.


Mon conseil :Mettez en place une procédure simple, claire et fiable :

  • boîte à clés sécurisée,

  • instructions détaillées avec photos,

  • vidéos d’accès,

  • gardien informé,

  • contact local en cas de besoin.

  • Anticipez les arrivées tardives et les départs matinaux.


7. Accepter toutes les réservations sans filtrer

Dire "oui" à tout le monde, c’est prendre le risque d’accueillir des voyageurs irrespectueux ou mal intentionnés. Cela peut générer des nuisances, de la casse ou des plaintes du voisinage.


Mon conseil : Activez les filtres intelligents : vérification d’identité et nombre d’avis positifs minimum. Prenez le temps d’engager la discussion avec les voyageurs qui ont peu d’historique. Je préfère me couper d'une réservation plutôt que de prendre le risque d’accueillir quelqu’un de peu sérieux qui pourrait nuire à l’expérience, au logement ou à la tranquillité des voisins.


8. Ne pas anticiper les imprévus techniques

Wifi qui tombe en panne, clim défectueuse, chasse d’eau qui fuit… Ce sont des choses courantes, mais qui deviennent catastrophiques si vous ne pouvez pas réagir vite.


Mon conseil : constituez-vous un réseau de prestataires de confiance (plombier, électricien, technicien internet) disponibles rapidement. Faites un check-up complet du logement tous les mois ou entre deux longs séjours. Et gardez toujours une solution de secours pour l’essentiel (ex. routeur 4G si la fibre lâche).


9. Mauvaise stratégie de calendrier

Des dates fermées par erreur, un calendrier non synchronisé entre les plateformes, ou un oubli d’ajustement pendant les fêtes : voilà comment passer à côté de dizaines de réservations.


Mon conseil : Utilisez un channel manager (comme Smoobu ou Guesty) pour synchroniser les calendriers. Ouvrez vos dates 3 à 6 mois à l’avance, adaptez les séjours minimums selon la saison, et pensez à bloquer les périodes d’entretien. La visibilité à long terme est un levier puissant.


10. Sous-estimer le temps que ça prend

La location courte durée peut vite devenir un deuxième emploi. Entre les réponses aux voyageurs, la coordination des ménages, la gestion des urgences et la mise à jour des annonces… le temps investi est souvent largement sous-estimé.


Mon conseil : Si vous n’êtes pas sur place ou que vous manquez de temps, déléguez tout ou partie à une conciergerie professionnelle. Vous y gagnez en tranquillité, en régularité et en revenus, surtout si le service est structuré et transparent.


Conclusion

La gestion d’un bien en location saisonnière demande rigueur, anticipation et méthode. Les erreurs listées ici sont fréquentes, mais toutes évitables avec les bons outils et les bons réflexes.


Si vous souhaitez gagner du temps, optimiser vos revenus et offrir une meilleure expérience à vos voyageurs, nous pouvons vous accompagner avec une approche professionnelle et sur-mesure.


N’hésitez pas à nous contacter pour un audit gratuit de votre logement.

 
 
 

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